APICIL IS
D
18.07.22

Point Hebdo du 18/07/2022

Revue hebdomadaire des marchés

Tour d'horizon de la semaine écoulée : Les banques centrales à la croisée des chemins

  • Pas de répit pour l’inflation américaine qui a enregistré en juin un nouveau plus haut à 9,1% l’an à la suite d’une hausse mensuelle de 1,3% de l’indice des prix, la huitième plus forte depuis 1950. Après le rapport sur l’emploi de la semaine précédente, ces données ont provoqué une poussée des anticipations de hausse de 100 points de base des Fed Funds lors du prochain FOMC du 27 juillet à plus de 80% de probabilité. Ces dernières n’ont cependant pas résisté aux données médiocres des ventes de détail et à la contraction inattendue de la production manufacturière. Les perspectives sur ce que fera la FED fin juillet restent hautement incertaines et continuent à faire la pluie et le beau temps sur les marchés mondiaux.
  • La spéculation bat son plein aussi sur ce qu’annoncera la BCE cette semaine face à la complexité de la situation : inflation très supérieure à ce que l’institution peut accepter, sur fond d’inquiétudes économiques grandissantes alors que la Russie menace de ne pas être en mesure de remettre en marche le gazoduc Nord Stream I le 21 juillet et tandis que la crise politique italienne accroît d’un cran supplémentaire le risque d’une nouvelle crise souveraine. Les doutes sur la capacité des membres de la BCE à s’accorder d’ici jeudi sur un outil anti-fragmentation pèsent sur les perspectives de normalisation de la politique monétaire et, par ricochet, sur l’euro qui pour la première fois depuis 2000, a franchi la parité contre le dollar américain le 14 juillet.
  • Resserrement monétaire plus marqué ou non, les marchés de taux privilégient maintenant un scénario de récession qui s’accompagne d’une nouvelle décrue des taux à long terme de part et d’autre de l’Atlantique avec pour corollaire une inversion de plus en plus marquée de la courbe des taux 10-2 ans aux Etats-Unis, de 20 pb vendredi, la plus forte depuis 2000. En zone euro, le rendement du Bund à 10 ans est retombé à 1,11% et celui de l’OAT à 1,65% (contre 2,33% le 21 juin).
  • Bien qu’en repli sur la semaine, les indices boursiers ont retrouvé des couleurs vendredi portés par l’idée que les banques centrales lèveront le pied plus rapidement que redouté face au risque de récession et au retournement à la baisse du marché pétrolier tandis qu’en Europe la chute de l’euro profite aux secteurs les plus exposés.
  • Une première réponse sera donnée ce jeudi par la BCE dans un environnement des plus incertains où la publication des résultats trimestriels mènera aussi la danse. A l’instar de ces dernières semaines, le contexte reste très largement imprévisible.

 

Recevez l'intégralité du point hebdomadaire en vous abonnant ci-dessous.

Abonnez-vous à notre point hebdo

Votre adresse de messagerie est utilisée par APICIL-IS pour vous envoyer des lettres d’information sur la base de votre consentement. Les données collectées pourront être communiquées aux services compétents d’APICIL-IS ainsi qu’aux tiers dûment habilités lorsque cette communication est strictement nécessaire pour la finalité déclarée. APICIL-IS conserve les données collectées tant que la personne concernée ne se désinscrit pas. Vous pouvez accéder aux données vous concernant, les rectifier, demander leur effacement ou exercer votre droit à la limitation du traitement de vos données. Vous pouvez également retirer votre consentement, vous opposer au traitement de vos données, exercer votre droit à la portabilité ou définir des directives post mortem. Pour exercer ces droits ou pour toute question sur le traitement de vos données, vous pouvez écrire à dpo@apicil.com ou à l’adresse : Groupe APICIL– Délégué à la protection des données (DPO), 38 rue François Peissel, 69300 Caluire-et-Cuire. Si vous estimez que vos droits ne sont pas respectés, vous pouvez adresser une réclamation à la CNIL. Plus de détails sur Protection des données personnelles – Politique RGPD